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Interview avec Vik Milan, diplômé du MBA Management des Marques de Luxe
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Interview avec Vik Milan, diplômé du MBA Management des Marques de Luxe

By avril, 2019avril 16th, 2022No Comments

Bonjour Vik. Pourriez-vous vous présenter ?

Vik : Bien sûr. Je m’appelle Vik Milan et je suis architecte d’intérieur et marchand d’art basé à Los Angeles. J’ai grandi dans une banlieue de Pittsburgh, en Pennsylvanie. J’étais très créatif à l’école et je réussissais bien en écriture, en langues étrangères et en art, tout en échouant à peu près tout ce qui concernait les mathématiques ou les sciences. Cela dit, j’étais enthousiaste à l’idée d’entrer dans le monde professionnel dès mon plus jeune âge (mon premier emploi était dans une cantine d’hôpital à 13 ans, ou je faisais des frites et des hamburgers, un arrangement peut-être pas tout à fait légal, en jetant un regard dans le passé).

J’ai obtenu mon diplôme de premier cycle à la Boston University School of Management, où je me suis spécialisé dans la gestion opérationnelle et technologique. Après mes études universitaires, j’ai rejoint AstraZeneca dans le cadre de l’organisation de ses activités mondiales. J’ai occupé plusieurs postes au cours de mes quatre années chez AstraZeneca, allant de l’analyse de données à la gestion globale de projets, et j’ai également eu l’occasion de vivre et de travailler à Mexico et à Buenos Aires.

J’aimais travailler dans le domaine des affaires, mais mon objectif a toujours été de lancer ma propre entreprise. Je savais qu’acquérir de l’expérience dans le domaine du branding et du marketing serait un atout majeur pour parfaire mes compétences et j’ai finalement rejoint IFA Paris dans le programme MBA Management des Marques de Luxe car les cours étaient exactement ce que je cherchais pour construire ma propre marque, sans oublier l’incroyable opportunité de vivre et étudier à Paris comme à Shanghai.

Après avoir terminé mon MBA, j’ai déménagé à Seattle, dans l’État de Washington, pour lancer mon entreprise de services d’aménagement d’intérieur et de conseil artistique, Ink & Opium, tout en travaillant la journée dans le domaine des activités mondiales chez Liberty Mutual. En mars 2018, j’ai décidé que j’en avais marre des salles de conférences beiges et des conversations qui se résumaient à des mots à la mode ou d’expressions en vogue et j’ai pris le risque de devenir un entrepreneur à temps plein. J’ai déménagé à Los Angeles pour monter mon entreprise de design et par la même occasion, j’ai fait la connaissance de mon associé, Max Wunderlich, qui m’a donné l’opportunité de cofonder SALT Gallery.

Vik Milan (SALT Gallery)

Vik Milan (SALT Gallery)

J’adore le dynamisme et la quantité d’opportunités créatives à Los Angeles et je pense que c’est peut-être enfin la ville où je me sens le plus chez moi.

Vous avez fait une transition remarquable, passant des activités pharmaceutiques à la gestion d’entreprises créatives. Comment cette formation combinée à votre formation à IFA Paris vous a-t-elle préparé à cette transition ?

Vik : La réussite du lancement et de la gestion d’une entreprise exige une bonne compréhension de la gestion de marque, à savoir ce qui différencie votre entreprise et vos produits dans l’esprit du consommateur. Mon MBA Management des Marques de Luxe m’a donné les outils pour comprendre le développement de bout en bout d’une marque puissante et cohérente et ce qu’il faut pour être concurrentiel dans le milieu du luxe et du haut de gamme.

Cependant, à-peu-près 75% de la gestion d’une entreprise est beaucoup moins excitante et comprend des choses comme la gestion des commandes, les finances, la comptabilité, la programmation, la planification, etc. Heureusement, ce sont des compétences que j’ai acquises en travaillant dans les opérations et la gestion de projets, ce qui, combiné à ma formation à IFA Paris, m’aide à devenir un chef d’entreprise plus complet.

SALT Gallery est votre toute dernière réalisation. Pouvez-vous nous dire ce qui a inspiré cette initiative ?

Vik: J’ai toujours eu un intérêt pour l’art et j’ai commencé à collectionner des pièces autour de mes vingt ans. Au fur et à mesure que j’en apprenais davantage sur le marché de l’art, je me suis intéressé à l’aspect commercial des choses. Pendant mon séjour à IFA Paris, j’ai pu utiliser les beaux-arts comme sujet pour plusieurs projets de recherche et j’ai également obtenu un certificat dans la spécialité ‘Art as a Global Business’ (‘L’art en tant qu’activité mondiale’) de la Sotheby’s Institute of Art lors de notre semestre à Shanghai, durant mon temps libre.

Après IFA Paris, j’ai commencé à travailler comme architecte d’intérieur. J’ai toujours inclus le conseil artistique comme service aux clients qui cherchaient à commencer à investir dans l’art ou simplement à faire des acquisitions artistiques stratégiques dans le cadre de leur projet de design. Je savais que je voulais développer le côté conseil en art de mon entreprise, mais l’occasion de le faire s’est présentée lors d’une rencontre fortuite.

Peu de temps après mon déménagement à Los Angeles, j’étais à un dîner où j’étais assis à côté de Max Wunderlich, un entrepreneur qui emménageait dans un grand atelier pour y loger ses principales entreprises, dont ROMAN [accessoires de luxe pour animaux domestiques] et SALT Limited [meubles faits à la main et accessoires de fumeurs]. Le courant est rapidement passé entre nous et nous nous sommes mis à réfléchir à des moyens de collaborer. Il avait un grand espace à l’avant de son atelier avec lequel il désirait faire quelque chose et a mentionné l’ouverture éventuelle d’une galerie. Une fois que nous avons réalisé que nous partagions un amour pour l’art et un désir de créer notre propre galerie, SALT Gallery est née. Nous avons réaménagé l’espace, faisant nous-mêmes la majeure partie du travail, pour finalement organiser notre première exposition solennelle, en octobre dernier.

Vik Milan

Vik Milan

Pouvez-vous nous en dire plus sur le concept de SALT Gallery ?

Vik : Pour répondre à cette question, il est sans doute important de parler d’abord de ce que fait exactement une galerie d’art. Il existe de nombreuses façons pour un artiste de vendre ses œuvres de façon indépendante et la vente par l’entremise d’une galerie d’art est un moyen très avantageux de le faire. Une galerie consacre des ressources à la promotion d’un artiste et de son œuvre en organisant des expositions individuelles ou collectives et en faisant appel à un réseau d’acheteurs que l’artiste ne pourrait peut-être pas rencontrer autrement. Une bonne galerie d’art aide aussi les artistes à faire les cadres, scanner et numériser des œuvres d’art originales, et [dans notre cas] offre un espace atelier que les artistes peuvent utiliser. De plus, les œuvres d’art en vente dans une galerie peuvent donner davantage de crédibilité à l’œuvre, ce qui aide les acheteurs à déterminer non seulement les œuvres d’art qui les intéressent, mais aussi ce qu’ils croient être un bon investissement, de grande qualité. Certaines galeries vendent une vaste gamme d’œuvres, tandis que d’autres axent leur  » activité  » sur une période artistique, un sujet, un médium ou un autre marché particulier.

Le programme de la Galerie SALT (Salt Gallery) met l’accent sur des œuvres contemporaines et surréalistes abordant une grande variété de médiums et de sujets. Notre mission est de rapprocher les artistes émergents et ceux confirmés des clients en créant une atmosphère conviviale, rassurante et réfléchie pour les galeristes. Nous voulons démystifier le processus d’achat d’œuvres d’art et attirer un public plus jeune qui cherche à collectionner des œuvres qui lui parlent et qui amélioreront sa vie quotidienne, qu’il s’agisse d’estampes de 50 $ ou de tableaux de 15 000 $.

Quel rôle jouez-vous en tant que conservateur de la galerie SALT ?

Vik : La  » conservation  » est le processus qui consiste à trouver des artistes qui cadrent avec le programme de notre galerie et dont nous croyons au travail et que nous pouvons soutenir. Il s’agit aussi de concevoir des expositions et de décider quels artistes nous présenterons, quelles œuvres et comment les présenter de manière à ce que les œuvres d’une exposition se valorisent mutuellement.

Pour le faire efficacement, j’ai dû changer ma façon d’évaluer l’art – je dois être capable de juger une œuvre en fonction de l’efficacité avec laquelle elle communique son message ou son idée plutôt que de ce que j’aime ou n’aime pas personnellement. De plus, puisque SALT Gallery est une annexe de la marque SALT de mon associé, mon objectif principal est de m’assurer que nous faisons croître l’entreprise d’une manière qui soit en accord avec les objectifs à long terme de l’entreprise.

Bien que je sois, techniquement, un conservateur, je n’aime pas me présenter comme tel. Max et moi partageons des responsabilités dans la galerie en plus de porter plusieurs chapeaux. Au quotidien, vous avez plus de chance de me voir couvert de peinture blanche de la tête aux pieds parce que j’ai retouché les murs ou trouvé comment réparer un évier qu’un sculpteur a accidentellement bouché avec du plâtre (la réponse est vinaigre et patience, si vous vous posiez la question).

Vous avez créé deux entreprises depuis votre sortie d’IFA Paris. Pourriez-vous nous faire part de votre expérience dans la mise sur pied et la gestion de ces entreprises ?

Vik : Lorsque j’ai commencé à faire de la décoration d’intérieur, mon objectif principal était de constituer un solide portfolio de réalisations pour montrer aux clients potentiels et pour donner une image nette de la marque Ink & Opium. Cela signifiait réaliser un grand nombre de projets de conception à perte financière ou, dans le meilleur des cas, au seuil de rentabilité. Il était parfois difficile de rester motivé dans ces situations, mais j’aimais le travail que je faisais et qui me permettait de maintenir mon élan. Ink & Opium a également connu une évolution lente puisque je dirigeais l’entreprise tout en travaillant à plein temps pour une autre société. Cela a limité la quantité de travail de décoration intérieure que j’ai pu entreprendre, mais cela m’a toujours permis d’avoir une file de projets en attente sur lesquels je devais me pencher. Maintenant que je travaille à temps plein à mon compte, j’apprends à mieux promouvoir mes services de design pour trouver des clients en dehors de mon entourage social et professionnel. Le marketing d’une entreprise s’apparente beaucoup aux fréquentations – vous voulez que les gens sachent qui vous êtes et ce que vous faites, mais vous ne voulez pas leur dire à quel point vous pourriez être désespéré.

SALT Gallery a été pour moi une toute autre expérience puisque mon associé, Max Wunderlich, et moi sommes copropriétaires de la galerie et avons déjà un site sur lequel nous travaillons. Nous sommes en mesure de partager une grande partie de la charge de travail et de confronter et partager nos idées. Le fait d’avoir un associé aide aussi à garder le rythme pendant les jours où l’un d’entre vous se sentirait peut-être fatigué ou essoufflé. En partageant notre temps, nos compétences et nos ressources, nous avons l’avantage supplémentaire de pouvoir faire croître l’entreprise beaucoup plus rapidement qu’une seule personne ne l’aurait fait.

Comment votre expérience en gestion de projet a-t-elle aidé ces entreprises ?

Vik : Quel que soit le secteur d’activité, les principes fondamentaux de la gestion de projet sont les mêmes : décomposer une grande entreprise en tâches séquentielles plus petites tout en gérant les budgets et les intervenants nécessaires pour terminer le travail à temps. Sauf, bien sûr, que ce n’est pas comme ça que ça marche dans la vraie vie.

Vik Milan

Vik Milan

La gestion de projet s’apparente davantage à la gestion du chaos, étant capable de maintenir l’ordre et la santé mentale lorsque les tâches sont trop complexes et qu’il y a trop de travail à faire en trop peu de temps. C’est essentiellement ce qu’implique le démarrage et la gestion d’une entreprise et mon expérience de la gestion de projets dans différents pays avec une panoplie de défis et de parties prenantes me permet de rester organisé et réaliste même lorsque tout semble aller mal ou que des problèmes imprévus surgissent en cours de route.

Et pourquoi avez-vous choisi IFA Paris pour votre MBA, et quels aspects de votre MBA Management des Marques de Luxe ont été les plus précieux dans votre parcours depuis l’obtention de votre diplôme ?

Vik : Lorsque j’ai décidé de quitter mon emploi dans l’industrie pharmaceutique pour poursuivre un MBA, je l’ai fait avec l’intention de lancer un jour ma propre marque. À l’époque, je m’intéressais à la mode masculine, mais je voulais trouver un programme qui me permettrait de me familiariser avec d’autres secteurs si mes intérêts venaient à changer. J’ai trouvé la gestion des marques de luxe intrigante parce que les marques de luxe sont l’apogée du design de marque. Je me suis dit que si Hermès pouvait vendre un sac à main à 50 000 $, il y avait probablement quelque chose à apprendre.

Ce programme de MBA de IFA Paris me convenait le mieux en raison de l’offre de cours et de la répartition entre les campus de Paris et de Shanghai. J’ai apprécié mon expérience à IFA Paris parce que le programme MBA nous a donné la liberté créative d’étudier les marques, les secteurs et les marchés qui nous intéressent dans des projets collectifs et individuels. J’ai pu concentrer une grande partie de mon travail de projet sur les marques de vêtements pour hommes ou sur les beaux-arts, ce qui m’a permis de développer mon entreprise de décoration intérieure et maintenant SALT Gallery.

Ce que j’ai appris dans le cadre du programme de MBA continue d’être précieux pour moi, que ce soit pour créer un concept de design pour un nouveau client en décorations intérieures ou pour élaborer un business plan ou une stratégie de marque pour une nouvelle entreprise. Apprendre à composer des panneaux de tendance de qualité professionnelle m’a également aidé à être plus efficace dans la communication visuelle des idées.

Travailler dans le monde de l’art contemporain vous oblige à vous frayer un chemin dans une communauté très exclusive. Comment avez-vous navigué dans cet espace ?

Vik : Le monde des beaux-arts a définitivement le stéréotype d’être exclusif et étroitement surveillé, en particulier les relations entre les galeries, les artistes et les acheteurs. Il n’est pas rare non plus d’assister à des événements artistiques où la foule entière semble s’habiller de noir avec des lunettes à cadre épais – ce qui n’est pas toujours le cadre le plus séduisant.

Pour ce qui est de la façon dont j’ai réussi à  » pénétrer  » dans cette communauté, c’est le fruit d’une combinaison d’efforts et de chance. Une fois que j’ai identifié les beaux-arts comme une affaire dans laquelle je voulais sérieusement me lancer, je me suis assuré d’assister à autant d’expositions dans les musées, de soirées portes ouvertes dans les galeries d’art et de foires artistiques que possible. J’ai eu la chance d’avoir plusieurs artistes de renom dans mon groupe d’amis, mais je n’avais aucun lien avec la communauté des galeries. Visiter des galeries et ne pas avoir peur de poser des questions m’a aidé à devenir plus à l’aise dans le monde de l’art – j’ai trouvé que la plupart des gens sont accueillants et amicaux si vous montrez un intérêt réel.

Le monde de l’art peut être exclusif, mais il ne doit pas être effrayant. J’ai encore beaucoup à apprendre et je ne suis pas sûr de pouvoir dire que j’ai déjà « pénétré » le monde de l’art, mais il me faudra une vie entière de travail et de développement continu, tant de ma part que de celle de SALT Gallery. Et j’aurai probablement besoin d’acheter d’autres tenues tout noires.

Quelles sont les grandes étapes que vous attendez avec impatience cette année avec Ink & Opium et SALT Gallery ?

Vik : Cette année, j’ai hâte d’entreprendre de nouveaux projets de design d’intérieur chez Ink & Opium, et j’espère me lancer dans un projet de design commercial. Je prévois également de lancer une petite gamme d’accessoires de marque pour maisons plus tard cette année.

Vik Milan

Vik Milan

Pour SALT Gallery, cette année, nous sommes impatients de repenser la galerie comme un concept store qui privilégie les beaux-arts et offre un assortiment soigneusement choisi de produits supplémentaires qui complètent la marque SALT. Nous voulons également renforcer notre relation avec les artistes en consacrant plus de temps aux visites d’ateliers et à la participation à des foires et festivals artistiques.

Une autre priorité est de construire notre galerie numérique afin que nous puissions présenter et vendre des œuvres d’art en ligne, ce qui est l’endroit où de nombreux acheteurs préfèrent maintenant faire des recherches et acheter des œuvres. Une galerie numérique nous permettra également d’accéder à des clients à l’extérieur de Los Angeles et de présenter une plus grande variété d’œuvres que nous ne le pouvons dans l’espace de la galerie physique. Nous proposons actuellement des tirages d’œuvres d’art par le biais de la galerie numérique, mais nous prévoyons d’élargir notre offre à des œuvres originales de plus grande valeur.

Quels conseils donneriez-vous aux étudiants qui veulent se lancer dans le monde de l’art ?

Vik : La gestion d’une entreprise d’art et la réalisation d’expositions exigent une connaissance des beaux-arts, des tendances du monde de l’art et l’accès à un réseau d’artistes, de galeries, d’encadreurs, de manutentionnaires, de transporteurs, d’agents d’assurances et d’autres. Elle exige aussi un apprentissage constant puisque le marché de l’art est en constante évolution. Cela ne devrait pas intimider les étudiants qui s’intéressent au monde de l’art, mais plutôt constituer un défi intéressant. En fin de compte, vous pouvez apprendre n’importe quoi par l’expérience.

Je conseille aux étudiants qui veulent se lancer dans le monde de l’art de continuer à apprendre le plus possible, soit par l’auto-apprentissage, soit en suivant des cours sur la commercialisation dans le domaine artistique ou l’histoire de l’art. Il est tout aussi important de rechercher des expositions dans les galeries d’art et les musées à visiter, dont un grand nombre sont répertoriés en ligne et ouverts au public. Visiter les musées d’art vous aidera à vous familiariser avec l’histoire de l’art, les grands artistes et les périodes de temps, les médiums, etc. qui vous permettront de mieux comprendre l’art contemporain et les artistes travaillant actuellement dans le domaine.

De plus, je pense qu’il serait dommage pour les étudiants de ne pas mentionner que la gestion d’une galerie d’art est une activité difficile – les ventes peuvent être sporadiques avec de longues périodes sans vente et il y a une concurrence féroce dans l’industrie. Les nouvelles galeries doivent trouver un créneau sur le marché ou aider à satisfaire un besoin non satisfait du client. Il est également important de penser à de multiples façons de monétiser l’espace d’une galerie, que ce soit par le biais d’événements, de la location d’espace ou de boutiques pop-up pendant les premières étapes, à moins que vous n’ayez les ressources pour soutenir l’entreprise sans revenu pendant une longue période de temps.

La créativité joue un rôle important dans cette industrie, tant dans la façon dont vous définissez votre marque unique que dans la façon dont vous gérez votre entreprise. Il est important d’apprendre à connaître le monde de l’art, mais surtout de faire les choses à sa façon.

Pour plus d’infos sur le programme que Vik a suivi à IFA Paris, visitez le MBA Management des Marques de Luxe