
La présentation des collections Homme, saison hiver 2020-2021, vient de s’achever au terme de plus de 50 défilés dans la capitale française. Orchestrée alternativement par les grandes maisons et les nouveaux designers, la Paris Fashion Week Homme a livré ses dernières tendances. IFA Paris vous dévoile un an à l’avance, comment composer votre dressing idéal.
Du 14 au 19 janvier 2020, les professionnels de la mode ont assisté à des défilés spectaculaires, à des shows exubérants dans des décors grandioses, mais quid des vêtements eux-mêmes? Focus sur les 3 grandes tendances de cette FWH.
1. Le costard sera star
Pièce iconique des looks masculins, l’élégance intemporelle du tailleur fait son grand retour ! Revisité, il s’invite chez toutes les marques de luxe établies (Dior, Vuitton, Paul Smith ou Givenchy). Les stylistes s’inspirent largement des traditions, mais insufflent au 2 pièces, un vent de modernité. L’art du tailoring se conjugue au travers de multiples interprétations ; Punk chez Balmain, Pop chez Céline, les matières sont nobles, les détails précieux, on joue sur des motifs contemporains et une accessoirisation à outrance. Le costume pourrait bientôt supplanter le streetwear qui commence à montrer des signes d’essoufflement, et les Millénials renouer ainsi avec les codes de l’élégance à la française.
2. La fluidité des genres
Une large part de féminité s’invite dans les looks masculins pour plonger le spectateur dans une confusion des genres. Les silhouettes no gender se parent de pantalons scintillants chez Dries van Noten, Loewe déconstruit le manteau classique pour le transformer en robe de soirée, Dior mise sur des coupes de pantalons extra larges et des mains gantées. Ludovic de Saint Sernin et Palomo Spain accentuent la tendance en faisant défiler leurs mannequins parés de soutien-gorge en cristaux Swarovski tandis que Bella Hadid défile pour la maison Berluti, vêtue d’un costume bleu au milieu des tops masculins, dans un style totalement androgyne.
3. Imprimés anti-morosité
Les grands classiques et les pièces fortes osent la couleur et les imprimés décalés ; Issey Miyake propose une palette joyeuse d’imprimés graphiques et bariolés largement dominée par des teintes vitaminées (bordeaux, vert, bleu et coloris fluos) pendant que Céline ou Dior révèlent l’animal qui sommeille en l’Homme, avec des imprimés animaliers directement sortis de la savane (panthère, léopard ou guépard).
Chaque année, les shows de la FWH rivalisent de créativité et d’originalité avec celle des femmes, amplifiant toujours plus l’intérêt porté à l’évènement…Et pourquoi ne pas imaginer dans le futur, une fusion des 2 évènements, pour n’assister qu’à une seule Fashion Week, commune aux 2 sexes?