La Journée Mondiale du Recyclage ou Global Recycling Day est née aux États-Unis en 1994 avant de prendre une dimension internationale en 2018. Elle a pour objectif de sensibiliser et d’informer sur la consommation de produits fabriqués à partir de matériaux recyclés. Solution pour réduire l’émission de déchets et préserver les ressources naturelles de la Terre, le recyclage devra s’imposer dans le quotidien des générations futures.
Déchets, les chiffres qui font peur :
2 milliards de tonnes de déchets par an, soit 740 grammes par jour et par habitant, c’est ce que produit actuellement la population mondiale qui ne cesse de croître. En France, sur les 38 millions de tonnes de déchets ménagers rejetés, seules 35% des matières recyclables sont effectivement recyclées contre 63% en Autriche (chiffres du Bureau of International Recycling).
Il est donc urgent de faire évoluer les mentalités et les habitudes de consommation des Terriens. Le recyclage est un enjeu écologique majeur, nécessaire sur le plan environnemental et utile sur le plan socio-économique car l’économie circulaire crée de plus en plus d’emplois.
Ce sont des centaines de millions de tonnes de CO2 que l’on peut éviter de rejeter dans l’atmosphère en recyclant pour réduire la consommation de ressources naturelles et ainsi réaliser des économies d’énergie. Les jeunes générations sont particulièrement concernées par cet impératif de consommer responsable.
Les millennials, des consommateurs militants ?
Les « millennials » ou « génération Z » sont ces jeunes âgés de 18 à 25 ans qui sont nés et ont grandi dans un contexte mondial de pollution et de dérèglement climatique. Ils constituent 30% de la population mondiale. Sont-ils prêts à adapter leurs habitudes de consommation pour préserver la planète, à l’image de leur égérie, Greta Thunberg ?
Selon l’étude du cabinet de conseil OC&C, pour environ 25% d’entre eux, le développement durable est un critère essentiel dans leurs achats. Ainsi ils privilégient les produits bio, issus du commerce équitable ou à usage multiple. Ils ne se satisfont pas du greenwashing mais attendent un véritable engagement de la part des marques qu’ils achètent.
Le millennial a donc tendance à préférer l’habitat durable, les voyages durables, les produits du quotidien durables et même la mode durable. Matières biologiques ou recyclées, vêtements de seconde main, loués ou échangés : l’industrie de la mode devra s’adapter à ces nouvelles pratiques. Voilà pourquoi IFA Paris a intégré dans ses formations un Bachelor Mode et Développement Durable