
Le 8 décembre sera la Journée Mondiale contre le Changement Climatique. Initiée par des associations écologistes françaises et belges, elle a pour objectif de sensibiliser aux conséquences du dérèglement climatique. Elle coïncide avec la COP 25 qui se tiendra jusqu’au 13 décembre à Madrid.
Le constat est clair depuis plusieurs décennies : notre planète se réchauffe dangereusement. Si la Terre a connu dans son histoire d’autres périodes de réchauffement climatique, celle-ci est inédite par son ampleur et par sa cause principale : l’émission de gaz à effet de serre engendrés par les activités humaines.
Ce phénomène est une manifestation de ce qu’on appelle l’anthropocène. Ce terme définit une nouvelle ère géologique (née avec la Révolution Industrielle) dans laquelle l’Homme a eu tellement d’influence sur la Terre qu’il en a modifié la biosphère et tout le système terrestre.
Les conséquences en sont la dégradation des écosystèmes comme les océans et les forêts, indispensables pour absorber le CO2 et abriter la biodiversité. La dernière décennie a été celles de tristes records : ceux de la fonte des glaces aux pôles et de l’élévation du niveau des mers et des températures, dans l’atmosphère et les océans. De là découlent des phénomènes naturels plus fréquents et plus intenses : sécheresses et feux de forêt, tempêtes, inondations et érosion des sols.
L’homme est devenu un danger pour sa propre survie. Va-t-il se sauver avant qu’il ne soit trop tard ?