
Face à l’urgence écologique, de nombreux pays tentent d’alerter les citoyens sur la nécessité à faire évoluer en profondeur tous leurs modes de consommation. Les journées de sensibilisation se multiplient puisque la transformation positive de la planète ne pourra avoir lieu, qu’à l’unique condition de mutualiser les efforts. Parce que chaque geste compte, parce que chacun de nous est un acteur capital de l’avenir écologique, il est urgent d’agir !
Le 16 Octobre, la France a célébré la journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire, évènement où les participants infusent les bienfaits d’une consommation plus responsable des ressources alimentaires. La promotion de cet engagement consiste en une approche différente de la pédagogie culinaire, où l’on apprend à valoriser les denrées périssables et réduire le volume de déchets. Cette optimisation des matières premières prétend à une double intention : d’une part réduire l’impact écologique et d’autre part atténuer l’incidence sociale du gaspillage.
Si les mauvaises habitudes de consommation peuvent progressivement se gommer par un travail d’information, les avancées législatives (notamment la loi sur la transition énergétique) contribuent plus rapidement à des changements radicaux.
Exemple significatif, celui des grandes surfaces, désormais contraintes à travailler avec les associations caritatives pour faciliter la distribution d’invendus, ou interdites de pratiquer la destruction volontaire de denrées alimentaires encore consommables, sous peine de s’exposer à lourdes sanctions.
Mais l’alimentation n’est pas le seul secteur concerné par ces mutations ; les Nations Unies centralisent dans le cadre d’un programme décennal, les principaux objectifs, susceptibles de combiner croissance économique et ralentissement de la dégradation environnementale. Eradication de la pauvreté, réduction des inégalités, lutte contre le dérèglement climatique sont autant de préconisations recensées pour réussir la révolution verte.
L’extrême recyclage c’est finalement consentir à une nouvelle façon de consommer, à exister selon une nouvelle philosophie de vie. L’anti-gaspi est aussi un formidable levier de création. IFA Paris au travers de son nouveau programme de Bachelor Mode et Développement Durable s’engage à œuvrer pour une mode plus éthique. Elle forme ses étudiants à repenser tout le processus de production de vêtements pour tendre vers un stylisme original, sans gaspillage, tout en respectant l’environnement et en intégrant une démarche RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises).
Même si les initiatives s’intensifient ces dernières années, la tâche demeure autant ambitieuse qu’infinie. Tout changement comportemental devrait sans détours s’appuyer sur la maxime du mouvement Zéro Waste : « Le meilleur déchet est finalement celui que l’on ne produit pas ».