
La polémique s’est déchaînée cette année autour du Black Friday. De plus en plus de voix s’élèvent pour critiquer cette opération commerciale. Symbole pour certains de surconsommation effrénée, elle entraînerait un gaspillage et un impact écologique désastreux.
Il est vrai que l’industrie textile, grande consommatrice d’eau et de produits chimiques toxiques, est une des plus polluantes au monde. Le phénomène du Black Friday incarne la « fast fashion » : une confection rapide, à bas prix, de qualité médiocre, réalisée dans des conditions souvent déplorables dans des pays émergents.
Les achats de mode peuvent-ils cependant être compatibles avec le développement durable ? Comment produire et consommer mieux dans la mode et le textile grâce à un nouveau modèle économique respectueux de l’environnement et plus éthique ?
Des créateurs et des marques ont opté pour des innovations permettant de rendre l’industrie du textile plus vertueuse : techniques de production plus sobres en eau et en CO2, confection en coton bio et en éco-nylon, vêtements plus résistants conçus pour durer, upcycling ou art de fabriquer de nouveaux vêtements avec des tissus usagés.
Plusieurs labels ont aussi vu le jour comme Oeko-tex, Fair Wear Fondation, PETA, etc. Ils certifient au consommateur qu’un vêtement a été confectionné dans le respect de l’environnement et des droits sociaux des ouvriers du textile.
Les étudiants en école de mode sont de plus en plus sensibilisés au sujet. Ainsi IFA Paris propose parmi ses formations un Bachelor Mode et Développement Durable